Pour faites suite à la chronique #CORONAPLUS dans l’hebdo 20#46 du Dr Stéphane GAYET, Médecin des Hôpitaux de Strasbourg, consacré à la surmortalité relative de la pandémie #COVID-19*, voici celui publié par Laurent MUCCHELLI, sociologue, directeur de recherches au CNRS (Laboratoire Méditerranéen de Sociologie), dans son blog de #mediapart.
(*) Chronique du Dr GAYET : avancer la minute 25:10
Episode 32
par Laurent MUCCHIELLI, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Laurent TOUBIANA, épidémiologiste, chercheur à l’INSERM ; Jean-François TOUSSAINT, professeur de physiologie à l’Université de Paris.
12 NOV. 2020 – PAR LAURENT MUCCHIELLI
BLOG : LE BLOG DE LAURENT MUCCHIELLI
Dans cet article, les auteurs étudient la mortalité générale (toutes causes confondues) afin d’évaluer l’impact réel de la crise du Covid. Ils rappellent que la mortalité tend à augmenter depuis quinze ans, en lien avec le vieillissement continu de la population. Ils tentent ensuite d’évaluer la surmortalité de l’année 2020 après le pic épidémique de mars-avril. En tenant compte de l’augmentation de la population, ainsi que des pics de canicule passés inaperçus lors de l’été, ils montrent que, du 1er mai au 26 octobre, la surmortalité de l’année 2020 par rapport à l’année précédente n’est pour le moment que d’environ 1,3%. Ils confirment enfin que le grand âge et les comorbidités sont bien les facteurs clefs de la mortalité liée à la Covid. Ils discutent à partir de là la justification de mesures telles que le reconfinement général qui mettent en danger la bonne santé de l’ensemble de la population.
Accès gratuit :
Cet article est publié ce jour sur le site du Journal International de Médecine. Il est en accès libre.
Extrait choisi par la rédaction de mediAplus:
Enfin, la figure 5 permet de visualiser d’une autre manière le constat déjà posé d’un pic épidémique de type grippal légèrement plus important encore en 2017 qu’en 2020. Une façon de comparer ces deux pics épidémiques est en effet d’observer la mortalité sur plusieurs mois d’une période d’égale durée. En 2017, l’épidémie de grippe s’était étendue sur quatre mois (de décembre 2016 à mars 2017), participant à un total de 223 935 décès sur cette période. En 2020, l’épidémie de Coronavirus observée sur quatre mois également (de mars 2020 à juin 2020) a participé à un total de 220 900 décès sur cette période, soit 3 035 décès de moins (- 1,36%) que les quatre mois de 2017.
sur le site de l INSEE ? nous pouvons voir exactement le nombre de mort en France, nous pouvons constater qu’il n’y a pas de surmortalité en générale , que faut ‘il penser de cette gestion de crise sanitaire ?, aurait ‘elle peut être plus catastrophique ? il faut du recul afin de bien analyser les causes et conséquences de cette crise.