Par conséquent, nul besoin de recourir à plusieurs décennies de pseudo recherches de diversion
pour « vérifier » ce que les scientifiques indépendants ont déjà bien établi.
De fait, oui, les ondes électromagnétiques non ionisantes sont toxiques pour le vivant, quelle
que soit leur intensité. De plus, le dogme du seul effet thermique à prendre en compte n’est
qu’une diversion éculée supplémentaire, vis-à-vis des vrais risques biologiques,constituant le
cœur du problème sanitaire.
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Frédéric FURLANO (RDT) – Jean Michel GARNIER (AZB)
Contrairement à ce que la fabrique du doute institutionnelle essaie de faire croire à une population conditionnée et abusée, les risques sanitaires liés aux expositions électromagnétiques sont parfaitement documentés depuis les années 1950, bien avant les enjeux commerciaux de la radiotéléphonie. Depuis cette époque, le lien de cause à effet est clairement établi et une liste d’effets cliniques (induits par les ondes) longue comme le bras est généreusement documentée pour qui veut se donner la peine de lire ces documents, tapés à la machine à écrire par des institutions internationales (NASA, Navy, Académie des sciences de Saint Petersburg, OMS, etc….). Par conséquent, nul besoin de recourir à plusieurs décennies de pseudo recherches de diversion pour « vérifier » ce que les scientifiques indépendants ont déjà bien établi. De fait, oui, les ondes électromagnétiques non ionisantes sont toxiques pour le vivant, quelle que soit leur intensité. De plus, le dogme du seul effet thermique à prendre en compte n’est qu’une diversion éculée supplémentaire, vis-à-vis des vrais risques biologiques,constituant le cœur du problème sanitaire. Le socle de cette diversion est la réglementation française, basée sur le décret 2002-775 qui fut édité dans la précipitation, en pleine vacance du pouvoir dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle 2002, à deux jours du second tour Chirac/Le Pen. De fait, vu le coup de théâtre du premier tour, il fallait concrétiser en urgence un lobbying pro technologique de plusieurs années, afin d’éviter d’avoir à tout recommencer avec une nouvelle équipe gouvernementale. Seulement trois mois après l’édition de ce décret complaisant, le conseiller ministériel en matière de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) fut nommé directeur de la stratégie et de la marque Orange pour l’opérateur téléphonique France Télécom. Outre ce contexte d’édition déplorable, caricature de tout ce qu’il faudrait bannir de la vie politique, le contenu de ce décret est le fidèle copier/coller des recommandations de l’ICNIRP (lobbyiste emblématique de l’industrie de la radiotéléphonie) éditées en avril 1998. Ainsi, les seuils limites d’expositions aux CEM, ont été clairement inscrits dans la législation française sous la dictée des industriels, sans faire l’objet de vérifications scientifiques sérieuses et indépendantes, alors même que des milliers de publications scientifiques existent depuis les années 1950 et ne demandent qu’à être lues, puis éventuellement répliquées à plus grande échelle par des scientifiques indépendants de cette industrie. Ainsi, les industriels ont ensuite beau jeu d’affirmer que leurs produits respectent une réglementation, souvent abusivement qualifiée de norme, qu’ils ont eux-mêmes prescrite, jusque dans les protocoles de mesures volontairement biaisés (voir détails sur la norme ANFR-DR15 ci- dessous), mais parfaitement conçus pour garantir une conformité à toute épreuve, en toute3 circonstance : l’art de ne jamais rien trouver à redire. Du grand art pour afficher des mesures toujours conformes. Ainsi, face à la révolution des usages des technologies sans fil, depuis le déploiement des « Ordi- phones », abusivement dénommés « Smartphones » (parce que rien à voir avec une intelligence), il est grand temps de réformer en profondeur une réglementation qui n’a jamais protégé la population des excès d’industriels sans éthique. En effet, fonder cette réglementation sur le seul principe archaïque de Paracelse (« C’est la dose qui fait le poison » – 16ème siècle) et la seule prise en compte de la toxicité aigüe et isolée, piétine allègrement la complexité des interactions d’une pollution, pas comme les autres, avec le vivant. En complément des seuils d’intensité ou plutôt des densités de puissances reçues, et à abaisser, une réforme devrait désormais prendre en compte a minima les critères suivants : 1 – la nature de l’onde et ses fréquences (porteuse + pulsation) : une onde pulsée est davantage bioactive, en particulier, les fréquences qui entrent en résonance avec le vivant, 2 – la durée de l’exposition : plus celle-ci est longue, moins la dose aura besoin d’être élevée pour devenir toxique, 3 – la proximité de la source polluante, notamment vis-à-vis des organes, 4 – Prise en compte des effets biologiques, puis suppression des moyennes lors des campagnes des mesures, et suppression d’indicateurs trompeurs, comme le DAS qui ne protège pas, 5 – la vulnérabilité du sujet exposé : les fœtus et les enfants sont des organismesparticulièrement vulnérables aux effets des ondes. De fait, identifier des critères différents selon l’état du sujet. Un enfant n’est pas un petit adulte, 6 – les effets cocktails des multiples pollutions endémiques : plus le mélange est complexe, plus les seuils de toxicité sont abaissés (l’évaluation du risque par substance isolée est un déni de la réalité des expositions quotidiennes), 7 – Inverser la charge de la preuve de l’innocuité : subordonner tout déploiement technologique à la démonstration indépendante de l’innocuité de la nouveauté technologique par son fabricant, 8 – Subordonner le développement économique aux enjeux de préservation de la Santé Publique et environnementale. C’est-à-dire cesser de subventionner le développement économique par la Santé Publique et environnementale, 9 – Cartographier les distributions des expositions électromagnétiques (selon les pics d’intensité) dans les zones habitées, et en particulier autour des établissements accueillant des personnes vulnérables. 10 – Sur la base des cartographies d’exposition établies dans les zones habitées, maintenir les puissances des émetteurs en deçà des valeurs préconisées par le standard de la Baubiologie partout. Frederic Furlano – Conseil Scientifique de Robin des Toits
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